Pour sa séance de rentrée académique, l'université de Liège nous réserve une belle surprise cette année : remise des insignes de docteurs Honoris Causa à Robert Wyatt, Archie Shepp, Arvo Pärt, Anthony Braxton, Henri Pousseur, Dick Annegarn et Frederic Rzewski. Rien que cela. A cette occasion, une table ronde avec les musiciens (Henri Pousseur étant représenté par Pierre Bartholomée) est organisée en matinée à la salle académique, ensuite un concert sera donné à la salle philarmonique par entre autres l'Ensemble Musiques nouvelles et Geneviève Foccroulle ainsi que Dick Annegarn, Archie Shepp et Frederic Rzewski.
L'hommage rendu à ces musiciens par l'alma mater vise, je cite, leur rôle de transmetteurs de savoir et de savoir-faire culturel et musical. Leur influence sur les développements des musiques contemporaines d'après-guerre n'est plus à démontrer. Cependant, leur goût pour l'innovation, tout comme leur refus de confiner leurs créations à un seul genre ou à une seule tradition ne les ont pas empêchés de récolter un succès considérable auprès de leurs contemporains, dépassant les clivages qui séparent trop souvent les représentants de la musique populaire des expérimentateurs confidentiels.
On ne peut que se réjouir d'un tel choix et se féliciter de ce type de reconnaissance, quand on sait par exemple qu'Anthony Braxton a participé à un album avec Wolf Eyes (Black Vomit, les disques Victo, 2006) ce qui aurait pu décourager une vieille garde conservatrice. Il semble que cet âge est révolu, et même si nous parlons ici de musiciens unanimement reconnus, ils restent bien trop souvent méconnus du public, écrasés par des machines de guerre de l'industrie musicale ou considérés, à tort, comme présentant une musique hermétique et pointue, ou à l'inverse, indignes de la reconnaissance académique. Une des étapes est franchie, on ne peut qu'opiner du bonnet.
Ai-je omis de préciser que ce concert bien que privé est accessible gratuitement au public extérieur? Plus d'informations par ici.
Par ailleurs, j'apprends par la même occasion qu'une partie du programme du Festival Images Sonores XI qui se tiendra du 19 au 21 novembre 2009 à l'église Saint-André de Liège sera consacré à Henri Pousseur (le 20) :
Georges-Elie Octors, direction / Marianne Pousseur, voix / Jean-Pierre Peuvion, clarinettes / Michel Massot, tuba / François Deppe, violoncelle / Brigitte Foccroulle, claviers & piano solo / Gerrit Nulens, percussion / CRFMW, informatique musicale et électronique live
L'hommage rendu à ces musiciens par l'alma mater vise, je cite, leur rôle de transmetteurs de savoir et de savoir-faire culturel et musical. Leur influence sur les développements des musiques contemporaines d'après-guerre n'est plus à démontrer. Cependant, leur goût pour l'innovation, tout comme leur refus de confiner leurs créations à un seul genre ou à une seule tradition ne les ont pas empêchés de récolter un succès considérable auprès de leurs contemporains, dépassant les clivages qui séparent trop souvent les représentants de la musique populaire des expérimentateurs confidentiels.
On ne peut que se réjouir d'un tel choix et se féliciter de ce type de reconnaissance, quand on sait par exemple qu'Anthony Braxton a participé à un album avec Wolf Eyes (Black Vomit, les disques Victo, 2006) ce qui aurait pu décourager une vieille garde conservatrice. Il semble que cet âge est révolu, et même si nous parlons ici de musiciens unanimement reconnus, ils restent bien trop souvent méconnus du public, écrasés par des machines de guerre de l'industrie musicale ou considérés, à tort, comme présentant une musique hermétique et pointue, ou à l'inverse, indignes de la reconnaissance académique. Une des étapes est franchie, on ne peut qu'opiner du bonnet.
Ai-je omis de préciser que ce concert bien que privé est accessible gratuitement au public extérieur? Plus d'informations par ici.
Par ailleurs, j'apprends par la même occasion qu'une partie du programme du Festival Images Sonores XI qui se tiendra du 19 au 21 novembre 2009 à l'église Saint-André de Liège sera consacré à Henri Pousseur (le 20) :
Georges-Elie Octors, direction / Marianne Pousseur, voix / Jean-Pierre Peuvion, clarinettes / Michel Massot, tuba / François Deppe, violoncelle / Brigitte Foccroulle, claviers & piano solo / Gerrit Nulens, percussion / CRFMW, informatique musicale et électronique live
- Henri Pousseur, Stèle à la mémoire de Pierre Froidebise, au cœur de 3 Paysages planétaires : Chamanes sahéliens, Ethiopie brésilienne et Vietnamibie (2008 et 2005 ; clarinette basse solo et électroacoustique)
- Michel Gonneville [Canada], Chute / Parachute (1989), œuvre sélectionnée lors de la Tribune internationale des compositeurs (piano et sons électroniques)
- Henri Pousseur, Sur le Qui-vive, sur des textes de Michel Butor (1985 ; voix, clarinette, tuba, violoncelle, claviers, percussion et sons enregistrés)
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