mercredi 9 septembre 2009

Monopoly Child Star Searchers : Tropical Drone Concept



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Monopoly Child Star Searchers (A.K.A. Spencer Clark, A.K.A. la moitié des Skaters) était en concert ce 25 août au Scheld'apen d'Anvers, une petite salle perdue face à un des accès au port.

Monopoly Child Star Searchers est un des avatars de Spencer Clark, au même titre que Vodka Soap ou Black Joker, autrement dit la moitié du binôme the Skaters avec James Ferraro (cumulant pour sa part bien plus d'alias : 90210, Acid Eagle, Arecaceae, Composition Of The Sensibilities Of Melted Knowledge, Cruisin' The Nightbiker Strip 1977, D.M.T., Demon Channels, Dreams, Edward Flex, Excel, K2 , Lamborghini Crystal, Newage Panther Mistique, Nirvana, Pan Dolphinic Dawn, Pans als Allgott Saturnia, 1977, Sky And Mirrorbalm In Preparation For Deja Vu, Snake Figures Fan, Splash, Teotihuacan, Wooden Cupboard, pour n'en citer que quelques-uns). On a pu également les croiser dans Way of the Cross, en plus de multiples collaborations ponctuelles autour de leurs fameuses jams.

Ce soir se déroulait le dernier concert de Spencer Clark en Belgique pour un certain temps, celui-ci devant rentrer aux Etats-Unis pour raisons personnelles, après avoir passé quelques mois en résidence avec James Ferraro quelque part entre Anvers, Bruxelles et les frontières du pays. Ils se retrouveront en Nouvelle-Zélande dans quelques temps, mais pour l'immédiat, le concert de ce soir se placait en première partie du Flower-Corsano duo (à voir dans un prochain post), et bien qu'annoncé sous le nom de Monopoly Child Star Searchers, c'est un trio qui nous régalera ce soir : Spencer Clark et James Ferraro accompagnés par Eva van Deuren, A.K.A. Orphan Fairytale.

Le résultat est à la hauteur des espérances, la sauce peut être catégorisée sous l'étiquette tropical drone concept pour reprendre les termes d'un sticker apposé sur l'album de Ferraro , Clear. Très différent des productions des skaters, leur son élaboré à partir de bandes, de synthés, d'ancêtres de grooveboxes, commence par faire se dandiner une partie du public, et à partir de rythmiques groovy, s'éloigner vers des horizons plus psychédéliques. Les manipulations orchestrées deviennent chaotiques et hermétiques, mais malgré cela le son est plus précis que sur leurs cassettes et autres cd-r (ce qui est volontaire dans leur démarche, le son cassette participant à la dégradation du son rendant celui-ci moins objectif, plus proche du concept qu'ils veulent lui assigner)

Si vous avez l'occasion des les voir en duo, trio, solo, accourez-y! Pas de dates prévues dans l'immédiat, si ce n'est peut-être James Ferraro pour quelques semaines encore. Concernant la discographie gargantuesque, plongez y au hasard, vous serez difficilement déçu, et pour plus d'informations, je vous rappelle l'article du Maître fou sur le Son du Grisli, ou encore un article moins récent mais réjouissant sur SF Weekly, comportant une des meilleurs interventions en interview par Spencer Clark : [spencer] apologized for wearing dirty pants because pants his size are difficult to find and he only owns three pairs.


Ci-dessous une extrait de leur concert au Scheld'apen (merci Maïté) :





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