C'était l'été, les miasmes de la Meuse nous entouraient de leurs deux bras chaleureux. Les jeunes adeptes du diabolo s'en sont allés vers des cieux plus cléments. Les polyglottes du djembé ont failli dans leurs vœux de trublions. Les péniches nous ont nargué, filant plus ou moins silencieusement vers une charge ou une décharge de leurs provisions dont nul ne voulait connaître la teneur. Et puis. Et puis la frigolite à chuinté, la caisse de guitare a tremblé, les billes ont tenté de s'échapper des bols. Et puis c'était fort bon.
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