Les temps sont durs pour le petit prince des disques jeunes filles. Un emploi du temps chargé, des relations humaines à tout va, une profession chronophage, des caprices, mais plus important pour nous, une volonté d'en découdre avec la programmation musicale liégeoise. A peine remis des concerts des Basshaters, Astro, Sister Iodine, Emeralds, James Ferraro, Kouhei Matsunaga, Skasm, et sans parler de ses apparitions au sein de l'Epiphonie, il remet le couvert ce lundi 16 Novembre avec les stars chevelues de demain : Prince Rama of Ayodhya, Mim, et leurs amis.
Perdus parmi les étouffants marais de Floride, c'est le son des tambours en peau de chèvre et des clochettes à prière de la ferme Hare Krishna où vivaient Taraka Larson, Nimai Larson et Michael Collins qui ont inspiré Prince Rama of Ayodhya. Quittant celle-ci, pour se poser à Boston, nos larrons ont tôt fait de captiver leur public avec une production transcendant les genres. Un mélange cinématique s'égarant dans les images sonores fortes empruntant aux genres ethnographiques traditionnels américains ou du sud-est asiatique, aux opéras hallucinatoires, aux hymnes populaires, emmenant l'auditeur tantôt dans les voûtes célestes, tantôt dans les mélodies qui ne cherchaient qu'à exploser hors de la psyché collective, jusqu'aux réminiscences d'une hypothétique civilisation se cherchant dans la libération des âmes. Des percussions tribales, des chants hypnotiques, et un synthétiseur halluciné au programme de ce groupe ayant déjà partagé la scène avec Caribou, Wooden Shjips, Magik Markers, Psychic Ills, Indian Jewelry, Pocahaunted, Kurt Vile, Pentangle et Spiritualized, entre autres. Leurs shows imprédictibles se construisent autour de leurs réservoir d'influences communes, et l'immersion du public à qui il est parfois distribué toute une collection de percussions : gongs, coquillages, tambourins...
Mot de la fin avec une description sur le site du label kraak : While Animal Collective starts to sound like Faithless and Joanna Newsom bought a luxury yacht in the Cote D'Azur, American hipsters are feverishly seeking new hippies to pitchfork. If you think of it, Prince Rama of Ayodhya have everything they need: They sound like Kate Bush on peyote, backed up by Lexie Mountain Boys and a circle of Chikasaw Indians. They met in a Hare Krishna temple and they wear purple leggings, tie dyed yoga shirts and healing stones. Moreover, they sure know how to start a decent party.
Par ici, une session live pour WFMU, et quelques vidéos.
Mim est un guitariste français qui vit depuis 6 ans en Belgique. Frère d'El-g qu'il accompagne en concerts, c'est cete fois en solo qu'il présentera ses morceaux inspirés par Bukka White, Charlie Tweddle, Loren Connors ou Harry Partch, mais aussi Van Dyke Parks, The Fugs ou Joe Meek. Le résultat sera à découvrir ce soir.
Huur is Duur et Christ is Dead (Painfully!) complèteront cette affiche.
Le tout se déroule au Carlo Levi, rue Saint léonard, 48, 4000 Liège. 20h45, 5€. Hop!
Toutes les photos proviennent du myspace de Prince Rama of Ayodhya.
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